Comment créer un "film-prophète", un objet sacré, qui représenterait pour ses spectateurs l'arrivée d'un "Dieu artistique" ? Lorsqu'on est Alejandro Jodorowsky, on ne fait pas de concession : on cherche à s'entourer d'artistes géniaux (peut-être parce qu'on se considère un petit peu génial, aussi). Le récit du film, mené par l'artiste lui-même, nous emmène dans les petites histoires qui ont abouti à la création d'un film non-fabriqué, mais qui, dans l'esprit de beaucoup, garde une immense importance pour l'histoire du cinéma de science-fiction. Où l'on vante la "vision" de Jodo – que lui-même ne se prive pas de confirmer. Où l'on apprend que Dalí serait payé 100 000 dollars la minute utile, que Pink Floyd mange des Big Mac, que le hasard fait bien les choses, que Jodo déteste le pouvoir de l'argent, que Jodo a les poches bien remplies, et qu'il a une notion du respect des femmes pour le moins questionnable.
Jérémie Jorrand
Responsable de l'éditorial et de la programmation de Tënk
Comment créer un "film-prophète", un objet sacré, qui représenterait pour ses spectateurs l'arrivée d'un "Dieu artistique" ? Lorsqu'on est Alejandro Jodorowsky, on ne fait pas de concession : on cherche à s'entourer d'artistes géniaux (peut-être parce qu'on se considère un petit peu génial, aussi). Le récit du film, mené par l'artiste lui-même, nous emmène dans les petites histoires qui ont abouti à la création d'un film non-fabriqué, mais qui, dans l'esprit de beaucoup, garde une immense importance pour l'histoire du cinéma de science-fiction. Où l'on vante la "vision" de Jodo – que lui-même ne se prive pas de confirmer. Où l'on apprend que Dalí serait payé 100 000 dollars la minute utile, que Pink Floyd mange des Big Mac, que le hasard fait bien les choses, que Jodo déteste le pouvoir de l'argent, que Jodo a les poches bien remplies, et qu'il a une notion du respect des femmes pour le moins questionnable.
Jérémie Jorrand
Responsable de l'éditorial et de la programmation de Tënk