• Afrique, je te plumerai

Afrique, je te plumerai


Image de couverture Afrique, je te plumerai

Juxtaposant passé et présent et reliant la tragédie coloniale d'hier à la violence, la corruption et la pauvreté d'aujourd'hui, "Afrique, je te plumerai" est un voyage à la première personne. Tissant des images d’origines diverses (images du présent, archives coloniales, interviews, reconstitutions, etc.), le réalisateur nous plonge dans les complexités du colonialisme et de ses séquelles, dont les conséquences se font encore sentir aujourd'hui.

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Jean-Marie Teno

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Jean-Marie Teno inaugure avec ce deuxième long métrage cette méditation à voix haute qui deviendra caractéristique de ses films : une voix-off à la première personne, souvent ironique, qui n'est pas illustration des images mais induit avec elles une distance critique. Plus qu'un témoin, il devient interlocuteur. Loin d'être neutre et objectif, il s'engage. De même, le montage multiplie les niveaux, mêle les formes, refuse le linéaire pour explorer l'assemblage afin de faire ressentir en plus de comprendre. À l'exemple du Cameroun, c'est le génocide culturel orchestré en Afrique qui est ici évoqué, et la dépendance vis-à-vis de l’étranger. Sa nécessité reste inchangée : c’est contre la persistance des représentations et des rapports coloniaux que s’érige ce film. Il faut dès lors revenir à l'Histoire, violente, trop méconnue : l’éducation et le livre sont des formes de résistance. Ce document essentiel est ainsi une vivifiante réflexion sur l’Histoire contemporaine.



Olivier Barlet
Critique de cinéma et rédacteur pour Africultures

  • Mention partenaire 2 Les Films du Raphia

Jean-Marie Teno inaugure avec ce deuxième long métrage cette méditation à voix haute qui deviendra caractéristique de ses films : une voix-off à la première personne, souvent ironique, qui n'est pas illustration des images mais induit avec elles une distance critique. Plus qu'un témoin, il devient interlocuteur. Loin d'être neutre et objectif, il s'engage. De même, le montage multiplie les niveaux, mêle les formes, refuse le linéaire pour explorer l'assemblage afin de faire ressentir en plus de comprendre. À l'exemple du Cameroun, c'est le génocide culturel orchestré en Afrique qui est ici évoqué, et la dépendance vis-à-vis de l’étranger. Sa nécessité reste inchangée : c’est contre la persistance des représentations et des rapports coloniaux que s’érige ce film. Il faut dès lors revenir à l'Histoire, violente, trop méconnue : l’éducation et le livre sont des formes de résistance. Ce document essentiel est ainsi une vivifiante réflexion sur l’Histoire contemporaine.



Olivier Barlet
Critique de cinéma et rédacteur pour Africultures

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