Dans ce premier film de Manuel Abramovich de 2013, on découvre Memi s'entrainer au tennis, sa mère énonçant ses classements aux compétitions, puis nager sous les coups de sifflet de son entraîneur. Mais la pire des épreuves est celle de sa performance de reine du chocolat au carnaval. Sa mère, avec l'aide d'autres femmes, la prépare en racontant les souffrances endurées par les reines des années passées. Tripotée par toutes ces mains, Memi reste muette et impassible. Elle affiche une moue entre ennui et mépris qui apparaît comme un indice de résistance dans sa totale soumission. Son mutisme renfrogné se transformera ensuite en cris et supplications au moment de la pose de la couronne. Mais aucune des femmes qui s'affairent autour d'elle n'en fera cas. Il faut souffrir pour être belle.
Lysa Heurtier Manzanares
Réalisatrice
Dans ce premier film de Manuel Abramovich de 2013, on découvre Memi s'entrainer au tennis, sa mère énonçant ses classements aux compétitions, puis nager sous les coups de sifflet de son entraîneur. Mais la pire des épreuves est celle de sa performance de reine du chocolat au carnaval. Sa mère, avec l'aide d'autres femmes, la prépare en racontant les souffrances endurées par les reines des années passées. Tripotée par toutes ces mains, Memi reste muette et impassible. Elle affiche une moue entre ennui et mépris qui apparaît comme un indice de résistance dans sa totale soumission. Son mutisme renfrogné se transformera ensuite en cris et supplications au moment de la pose de la couronne. Mais aucune des femmes qui s'affairent autour d'elle n'en fera cas. Il faut souffrir pour être belle.
Lysa Heurtier Manzanares
Réalisatrice