Les modes d'organisation et de discussion expérimentés par les ouvrières de Lip depuis 1973 ont convaincu de l'importance de décortiquer les problèmes entre femmes seulement, dans un premier temps au moins. Analyser ensemble les rapports de domination liés au genre, au travail ou chez soi, redonne une dimension politique à des questions jusqu'ici cantonnées à la sphère personnelle. Les protagonistes formulent avec justesse ce que le sentiment de sororité donne de confiance en soi et en la puissance du collectif, qu'il s'agisse de prendre la parole dans une assemblée mixte, de faire entendre les revendications spécifiques à la condition des travailleuses ou de pointer les difficultés au sein de son propre couple.
Charlène Dinhut,
programmatrice et commissaire d'exposition
et Charlotte Ferchaud,
membre du comité éditorial de la revue Panthère Première
Les modes d'organisation et de discussion expérimentés par les ouvrières de Lip depuis 1973 ont convaincu de l'importance de décortiquer les problèmes entre femmes seulement, dans un premier temps au moins. Analyser ensemble les rapports de domination liés au genre, au travail ou chez soi, redonne une dimension politique à des questions jusqu'ici cantonnées à la sphère personnelle. Les protagonistes formulent avec justesse ce que le sentiment de sororité donne de confiance en soi et en la puissance du collectif, qu'il s'agisse de prendre la parole dans une assemblée mixte, de faire entendre les revendications spécifiques à la condition des travailleuses ou de pointer les difficultés au sein de son propre couple.
Charlène Dinhut,
programmatrice et commissaire d'exposition
et Charlotte Ferchaud,
membre du comité éditorial de la revue Panthère Première