Actor | Marta Bergman |
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Au moment où sort en salle en Belgique et en France le film "Seule à mon mariage", premier long-métrage de fiction de la cinéaste belge Marta Bergman, il paraissait important de s’attarder sur son travail documentaire, et plus particulièrement sur "Un jour, mon prince viendra..." tourné en 1996 et dont le sujet préfigurait celui de sa fiction. Marta Bergman fait partie de ces cinéastes qui ont un rapport au réel très fort et dont l’observation attentive et bienveillante de la complexité des situations et des sentiments humains qu’elle rencontre lui permet de faire émerger dans ses films de vrais personnages denses, puissants, éloignés de tout cliché. Elle dresse/esquisse en fiction et en documentaire, le portrait de femmes dont elle fait émerger une force et une dimension épique. Ces contextes réels qui ont nourri ses films ne sont ni des décors humains, ni des faire-valoir d’authenticité ou de réalisme. Marta Bergman s’empare de ce matériau et le travaille pour faire émerger un récit d’une grande force. Là où "Un jour mon prince viendra" évoque plutôt le fantasme de l’homme occidental, "Seule à mon mariage" déploie la quête d’un amour idéal et d’émancipation.
Javier Packer Comyn
Secrétaire général du Centre de l'audiovisuel à Bruxelles - CBA
Au moment où sort en salle en Belgique et en France le film "Seule à mon mariage", premier long-métrage de fiction de la cinéaste belge Marta Bergman, il paraissait important de s’attarder sur son travail documentaire, et plus particulièrement sur "Un jour, mon prince viendra..." tourné en 1996 et dont le sujet préfigurait celui de sa fiction. Marta Bergman fait partie de ces cinéastes qui ont un rapport au réel très fort et dont l’observation attentive et bienveillante de la complexité des situations et des sentiments humains qu’elle rencontre lui permet de faire émerger dans ses films de vrais personnages denses, puissants, éloignés de tout cliché. Elle dresse/esquisse en fiction et en documentaire, le portrait de femmes dont elle fait émerger une force et une dimension épique. Ces contextes réels qui ont nourri ses films ne sont ni des décors humains, ni des faire-valoir d’authenticité ou de réalisme. Marta Bergman s’empare de ce matériau et le travaille pour faire émerger un récit d’une grande force. Là où "Un jour mon prince viendra" évoque plutôt le fantasme de l’homme occidental, "Seule à mon mariage" déploie la quête d’un amour idéal et d’émancipation.
Javier Packer Comyn
Secrétaire général du Centre de l'audiovisuel à Bruxelles - CBA