L’école documentaire de Lussas, c’est d’abord un "temps-lieu" pour imaginer des films, les mettre à l’épreuve de l’expérience, du désir, du politique. Avec d’autres. Ceux qui arrivent sont d’emblée confrontés à cette expérience éprouvante et fragile, irremplaçable : le travail et la vie, ici, ne seront pas dissociés. Et se sentir tout entier et à plein temps engagé, et bien cela laisse des traces. On en sort fortifié et vulnérable. Avec le désir de faire des films qui nous ressemblent mais qui n’ont pas pour finalité de parler de nous. Plusieurs films sont réalisés au cours de l'année, dont un film sur la parole et un film réalisé collectivement. Comment faire en deux mois un film à douze qui soit un film d’auteur ? Comment assumer une pluralité de tentatives pour faire advenir, ensemble, un point de vue ? Le film collectif, forcément impur dans sa forme, révèle presque toujours, qu’un film fait en commun et désiré à plusieurs, permet de résister à la pensée commune. Les courts métrages de fin d'étude sont réalisés en deux mois, le plus souvent dans les environs de Lussas. Un intervenant-réalisateur et un monteur accompagnent un groupe de 6 étudiants pendant tout le processus. Les étudiants assurent comme techniciens, le tournage et le montage des films de leurs camarades.
L’école documentaire de Lussas, c’est d’abord un "temps-lieu" pour imaginer des films, les mettre à l’épreuve de l’expérience, du désir, du politique. Avec d’autres. Ceux qui arrivent sont d’emblée confrontés à cette expérience éprouvante et fragile, irremplaçable : le travail et la vie, ici, ne seront pas dissociés. Et se sentir tout entier et à plein temps engagé, et bien cela laisse des traces. On en sort fortifié et vulnérable. Avec le désir de faire des films qui nous ressemblent mais qui n’ont pas pour finalité de parler de nous.
Plusieurs films sont réalisés au cours de l'année, dont un film sur la parole et un film réalisé collectivement. Comment faire en deux mois un film à douze qui soit un film d’auteur ? Comment assumer une pluralité de tentatives pour faire advenir, ensemble, un point de vue ? Le film collectif, forcément impur dans sa forme, révèle presque toujours, qu’un film fait en commun et désiré à plusieurs, permet de résister à la pensée commune.
Les courts métrages de fin d'étude sont réalisés en deux mois, le plus souvent dans les environs de Lussas. Un intervenant-réalisateur et un monteur accompagnent un groupe de 6 étudiants pendant tout le processus. Les étudiants assurent comme techniciens, le tournage et le montage des films de leurs camarades.