Captés par Nicolás Rincón Gille, la verte profondeur de la jungle et les intérieurs clairs-obscurs de la maison de Carmen semblent abriter bien des fantômes. La maîtresse des lieux a souvent rencontré des forces surnaturelles, comme elle le raconte et le rejoue devant la caméra. Mais c’est finalement le monde des humains qui s’avère le plus terrible, ce monde qui a vu naître un mari barbare et le groupe paramilitaire qui força Carmen à quitter son foyer après l’avoir mis à sac. Chargés de passé, le corps de cette femme et les objets qui l’entourent semblent pouvoir faire ressurgir à tout moment un souvenir traumatique, mais ils se montrent aussi porteurs d’une histoire qui refuse de se laisser effacer.
Olivia Cooper Hadjian
Adjointe à la direction artistique de Cinéma du réel,
critique pour Critikat
Captés par Nicolás Rincón Gille, la verte profondeur de la jungle et les intérieurs clairs-obscurs de la maison de Carmen semblent abriter bien des fantômes. La maîtresse des lieux a souvent rencontré des forces surnaturelles, comme elle le raconte et le rejoue devant la caméra. Mais c’est finalement le monde des humains qui s’avère le plus terrible, ce monde qui a vu naître un mari barbare et le groupe paramilitaire qui força Carmen à quitter son foyer après l’avoir mis à sac. Chargés de passé, le corps de cette femme et les objets qui l’entourent semblent pouvoir faire ressurgir à tout moment un souvenir traumatique, mais ils se montrent aussi porteurs d’une histoire qui refuse de se laisser effacer.
Olivia Cooper Hadjian
Adjointe à la direction artistique de Cinéma du réel,
critique pour Critikat