Director | Angel Díez Alvarez |
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Loin du portrait hagiographique, cette "peine perdue" est l’histoire d’une quête, celle d’un réalisateur pour le travail d’un autre réalisateur. Le film se présente d’ailleurs comme un film noir : image noir et blanc très contrastée, quasi saturée. Angel Díez Alvarez se mue alors en enquêteur, exhumant des extraits comme autant d'indices, recueillant les témoignages de ceux qui ont côtoyé Eustache. Se faisant, il cherche moins à cerner l’œuvre d’un cinéaste qu’à en comprendre ce qui la charpente, ce qui la parcourt de bout en bout, cette quête vaine que poursuivait Eustache… Une "enquête" dans une œuvre passionnante dont le film nous donne toute la cohérence, ainsi que l’envie et la nécessité de (re)voir les films de Jean Eustache.
Sylvain Bich
Projectionniste
Loin du portrait hagiographique, cette "peine perdue" est l’histoire d’une quête, celle d’un réalisateur pour le travail d’un autre réalisateur. Le film se présente d’ailleurs comme un film noir : image noir et blanc très contrastée, quasi saturée. Angel Díez Alvarez se mue alors en enquêteur, exhumant des extraits comme autant d'indices, recueillant les témoignages de ceux qui ont côtoyé Eustache. Se faisant, il cherche moins à cerner l’œuvre d’un cinéaste qu’à en comprendre ce qui la charpente, ce qui la parcourt de bout en bout, cette quête vaine que poursuivait Eustache… Une "enquête" dans une œuvre passionnante dont le film nous donne toute la cohérence, ainsi que l’envie et la nécessité de (re)voir les films de Jean Eustache.
Sylvain Bich
Projectionniste